Comme beaucoup de femmes atteintes d'endométriose, mes crises dépendent souvent de ce que je mange. J’aime manger, donc trouver un équilibre est souvent un challenge.
Cet article parle de mon expérience, mais ce qui compte vraiment, c'est d'écouter nos besoins, nos envies et notre corps.
Un jour, j'ai réalisé que je ne voulais plus continuer comme ça et j'ai décidé de tenter quelque chose de nouveau. Je crois que tout est une question de moment : sans le bon état d'esprit, il est difficile d'avoir la motivation nécessaire pour changer.
Après deux mois d'été difficiles, avec des crises d'endométriose incessantes et un endobelly douloureux, j'ai compris qu'il était temps pour moi d'agir. J'en ressentais fortement le besoin, la motivation et la force.
J'ai passé mon été a souffrir, à bout de force et allongée tout le temps. Mon reflet dans le miroir ne me plaisait plus. En quelques mois, j'avais pris une dizaine de kilos, ce qui m'était complètement nouveau et je n'avais jamais pensé à faire un rééquilibrage alimentaire avant.
Je n'aime pas le terme "régime" pour décrire ce que j'ai suivi. Pour moi, il s'agit plutôt de revoir ma façon de manger pour adopter des habitudes plus saines, tout en m'accordant des petits plaisirs.
En cherchant des solutions, je me suis tournée vers des programmes encadrés par des professionnels de la nutrition. Je ne voulais pas risquer de compromettre ma santé, mais plutôt l'améliorer. C'est ainsi que j'ai découvert une programme qui me convenait et où je pouvais être suivie par une diététicienne pendant ce rééquilibrage.
Après avoir eu l'accord de mes médecins et étudié mon bilan sanguin avec la diététicienne, j'ai commencé mon rééquilibrage alimentaire début septembre.
Je ne vais pas entrer dans les détails de mon programme, car ce n'est pas mon domaine d'expertise et chaque personne a des besoins différents. Cependant, je veux partager l'impact positif que cela a eu sur ma vie.
Le plus gros changement, c'est que désormais, je limite le gluten. On sait maintenant que le gluten peut être problématique pour les douleurs liées à l'endométriose. Il peut entraîner des crises, de l'inconfort et contribuer au gonflement de l'endobelly.
Il y a quelques années, j'avais déjà tenté un régime sans gluten que j'avais mis en place moi-même. J’ai tenu trois jours. En tant que fan de pâtes, remplacer mes plats préférés par des alternatives sans gluten était compliqué. Récemment, j'ai compris que je n'avais pas eu la bonne approche, du moins pas pour moi.
J'ai réduit considérablement le gluten dans mon alimentation et je vais le réintroduire petit à petit, mais il ne sera plus la base de ma nutrition. Avant, c'était essentiellement des pâtes, encore des pâtes, et toujours des pâtes.
La réalité, c’est que je ne savais pas vraiment comment me nourrir. Je n'avais pas d'idées claires, alors je mangeais un peu n'importe comment. Ce rééquilibrage m'a apporté des bases saines que je peux maintenant appliquer quotidiennement.
Après deux mois, je suis heureuse d'annoncer que j'ai vu une nette réduction de la fréquence et de l'intensité de mes crises, et mon endobelly qui ne partait plus a quasiment disparu. Mon bilan sanguin s'est aussi amélioré.
Petit bonus : j'ai également atteint la moitié de mon objectif de perte de poids. ( Cet objectif compte pour moi, pour me sentir mieux dans mon corps).
Au début, ça n'a pas été facile ; mon corps a dû s’adapter à une alimentation différente. Les désagréments d'adaptation ont duré quelques jours, mais ils se sont finalement estompés. Mon corps avait juste besoin d’un petit temps de détox :)
Mon chéri, cette Maïté dans l'âme qui, vous la savez à travers mes stories, me préparait de si bons petits plats a du également se réinventer dans sa façon de cuisiner. Oui, car le soutien des proches est une chance lorsqu'on doit se reconfigurer au niveau des repas.
D'un point de vue social aussi, il faut pouvoir s'adapter lors de diners, apéros...
Aujourd'hui, je mange mieux, je m’accorde des petits plaisirs, et je continue ma perte de poids à un rythme tranquille. Je ne me mets pas de pression ; cela prendra le temps que ça prendra. Récemment, j'ai eu un coup de fatigue dû à d'autres problèmes de santé non liés à l'endométriose. J'ai donc choisi de modifier un peu mon programme alimentaire pour maintenir le cap sans compromettre tout ce que j'avais mis en place, tout en m'accordant un peu de souplesse.
J'ai aussi retrouvé l'énergie de pratiquer du sport et je suis retournée à mes cours de pilates et de stretching, deux fois par semaine.
Je vous conseille cependant de toujours demander un avis médical avant de faire ce genre de changement alimentaire. mais également pendant afin de le faire en toute quiétude.
Et toi ? As-tu déjà suivi un régime spécifique pour améliorer tes douleurs liées à l'endométriose ? Partage ton expérience en commentaire !
N'oublie pas d'explorer le livre de Fabien Piasco ainsi que les ouvrages de Bertille Flory et Bérengère Philippon, dont je parle dans la section lectures du blog.
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Coucou, J'ai été suivie par une micro-nutritionniste car j'avais des carences bien ciblées + des allergies donc on a travaillé sur un peu tout ça à la fois. J'ai eu besoin de passer par du très strict pendant 3-4 mois, le temps que mon corps remonte en énergie et là ça fait 3 ans que je fais à l'intuition et au ressenti : je n'ai plus de TCA, quasi plus de troubles digestifs ni d'endobelly et quand ils commencent à réapparaître, je suis outillée pour que ça se stabilise rapidement 😊
L'alimentation pour moi reflète aussi mon état émotionnel, donc je ne les néglige plus.
Belle poursuite avec cette nouvelle alimentation (qui permet de belles découvertes car j'ai intégré de nombreux…
Coucou Fleur,
Merci de pour cet article très intéressant.
Christèle